"one more time"
J'ai cru bon de croire, encore une fois. Pourtant décidée à cesser , j'ai recommencé. Mais au fond n'est-ce pas la nature humaine ? Croire au bonheur pour se donner l'illusion de s'en approcher chaque jour. Vision défaitiste, nature pessimiste, pour repartir dans un récit narcissique :
Entrée au lycée, synonyme de nouvelles rencontres. Parmi tant d'autres il y avait Lui. Dès la première fois que nous nous sommes parlés, je l'ai observé (tout en conservant mon hystérie réactive aux nouvelles présentations). Ma première impression était celle d'un garçon compréhensif et effacé. Je me souviens notre premier regard dans le sombre couloir de la 213, sa haute silhouette se dessinait devant moi, ombre qui s'imprima en moi à l'encre indélébile. La semaine suivante, on se trouvait un point commun mais c'était déjà cuit par la foudre pour moi : J'étais amoureuse, du moins, il me plaisait bien. Ensuite, il y a eu ce jour où j'ai découvert ce qu'était la jalousie : très déstabilisant en fin de compte mais relativement amusant si on le prend comme un jeu de chance ou de concurrence. [L'amour reste-t-il un jeu en mûrissant ?]
Quelques semaines plus tard , tout me semblait possible. J'étais, comme dirait une amie, "sur mon petit nuage". Je pouvais l'atteindre, son ombre s'effaçait pour devenir lumière à chaque instant. Il savait me comprendre (du peu que l'on se connaissait) il savait me rendre heureuse. J'ai bien essayé de sortir de ma bulle mais rien à faire, je n'arrive plus à accorder ma confiance. J'avais peur de souffrir. Pourtant je savais ce que je voulais. Je pouvais. M'aurait-il fallut plus de temps. Ses sentiments éphémères ne me l'ont pas permis. [Aie]
Ben bravo ma p'tite maint'nant t'as mal et tu peux faire la victime ,c'est toujours "relativement amusant" ce jeu ?.. "non"